

LES DONNÉES INTELECTUELLES SONT GRAVÉES SUR DES DISQUES DE SAPHIRS, INALTÉRABLES DURANT DES MILLIONS D'ANNÉES



Voici une synthèse scientifique, en français, sur les principaux « cataclysmes » plausibles d’ici quelques siècles, avec des ordres de grandeur de probabilité et des sources évaluées par les pairs ou institutionnelles. Les chiffres ci-dessous sont des estimations de la littérature ; ils comportent des incertitudes et ne doivent pas être additionnés (les risques ne sont ni indépendants ni mutuellement exclusifs).
1) Impacts cosmiques (astéroïdes/comètes)
Les objets de ~140 m (capables de dégâts régionaux) frappent la Terre à des échelles de ~10 000–20 000 ans selon la NASA ; cela correspond à une probabilité annuelle de l’ordre de 0,005–0,01 % (environ 0,5–1 % par siècle). Les objets de ~1 km (potentiellement catastrophiques à l’échelle d’un pays ou plus) sont bien plus rares : ~1 tous les ~500 000 ans (ordre de 0,02 % par siècle). Les objets ≥10 km de type Chicxulub sont du domaine des millions d’années. En parallèle, plus de 90 % des astéroïdes ≥1 km sont déjà catalogués, et aucun n’est en trajectoire de collision connue pour le siècle à venir. NASA Science+2Catalina Sky Survey+2
2) Éruptions volcaniques majeures / « supervolcans »
Les reconstructions par carottes de glace et bases de données globales suggèrent un taux moyen de VEI 7 (type Tambora 1815) d’environ 1,6 par millénaire, soit ≈ 1 chance sur 6 par siècle (≈ 16 %). Plusieurs équipes (Université de Cambridge/CSER) insistent que ce risque est sous-préparé à l’échelle mondiale. Les VEI 8 (« super-éruptions ») sont nettement plus rares (quelques par dizaines de milliers d’années). cp.copernicus.org+2Nature+2
3) Météo spatiale extrême (super-tempête solaire/CMEs)
À partir de lois de puissance sur les observations, Riley (2012) estime la probabilité d’un événement type Carrington (1859) à ~12 % par décennie (ordre de grandeur, soumis à débat). Un tel événement n’est pas « extinction-level », mais il peut perturber massivement réseaux électriques, GNSS et satellites, avec des dommages systémiques si l’infrastructure n’est pas durcie. Wiley Online Library+1
4) Pandémies extrêmes (agents naturels)
Une analyse statistique sur plusieurs siècles d’épidémies conclut que la probabilité annuelle d’un épisode type “grippe de 1918” se situe historiquement entre ~0,3 % et ~2 %, ce qui se traduit par quelques dizaines de pourcents par siècle (avec des tendances récentes suggérant une augmentation, sous incertitudes). Ce n’est pas un risque « astronomique », mais il reste l’un des plus crédibles pour des perturbations globales prolongées. PubMed+1
5) Changement climatique et « points de bascule »
Le GIEC (AR6, 2023) décrit des risques systémiques croissants au XXIe siècle (événements extrêmes composés, élévation du niveau des mers multi-siècles, pertes d’écosystèmes) et reconnaît explicitement le risque de non-linéarités (tipping elements) si le réchauffement se poursuit. Ce n’est pas un « cataclysme instantané », mais un risque d’impacts lourds, durables et potentiellement irréversibles à l’échelle des siècles. World Resources Institute+3IPCC+3IPCC+3
NOUS FAISONS DE CHAQUE DONNÉES INTELECTUELS UN TRÉSOR POUR LE FUTUR


